La Renardière.

Cette carrière de très petite taille est atypique par le fait qu'elle n'a pas de cavage ni même de puits de service.

Le seul et unique accès est le même que la voie de sortie des blocs, c'est à dire le puits d'extraction.

Il était pour cette raison muni d'une échelle sur toute sa hauteur, à savoir une bonne trentaine de mètres.

La pierre calcaire étant particulièrement tendre dans cette région, l'exploitation s'est faite manuellement à la scie.

La fameuse scie crocodile, que les carriers appelaient "batteuse" et dont une épure dans la carrière représente un ouvrier la réaffûtant avec un outil spécial.

Cette carrière n'employait qu'une petite dizaine de personnes et s'arrêta définitivement au début de la première guerre mondiale, tous les hommes valides ayant été appelés au front.

Rares sont les carrières présentant autant d'épures, de dessins et autres graffitis de carriers, que ce soit à la mine de plomb, au noir de bougie ou à la sanguine.

Ainsi l'on peut suivre avec délice la vie quotidienne des carriers, que ce soit dans leur travail, leurs loisirs ou leurs amours (Mr Pitot et "la Berthe" en étant un parfait exemple) sans oublier les magnifiques esquisses de lions et de chevaux...

En résumé, une carrière très petite mais très riche du point de vue graphique autant qu'historique.

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